mercredi 21 septembre 2016
Je laisserai la tradition s'éstomper.
Nous consumerons nos vies et nos patrimoines
dans la fièvre des nuits blanches
Je nous promet des décades d'errance,
pour enterrer la hache de guerre,
les dettes laisseront place aux ardoises.
Les palais de nos ancêtres flotteront sur des essieux,
nous serons nomades mon fils.
Nous sentirons les saisons,
nous caresseront les derniers arbres
mais ne survivront pas nos noms.
Nous serons nomades, vagabonds
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La rivière
Cadence d'éxode
de tout flottant
sous la pagode
s'acheminant
Flotte grégaire
d'âmes égarées
marche forcée
des émissaires
funéraire ou pragmatique
ou de colère dogmatique
guidé sur un fil mouvant
au grè des geais et des bancs
dimanche 11 septembre 2016
Chamarande 10 septembre
Les fanions pendent
la viande calcine
les clopes aussi
les lampes aussi
mais c'est l'automne qui prédomine
La brume s'empare des douves
et des oiseaux formés
la forêt insensible
semble immobilisée
Le rouge est le dernier
a quitter sa belle teinte
la piste s'est éteinte
la fraicheur est tombée
la fête est terminé
l'hiver est à l'orée
et viendra peindre la terre gelée
la viande calcine
les clopes aussi
les lampes aussi
mais c'est l'automne qui prédomine
La brume s'empare des douves
et des oiseaux formés
la forêt insensible
semble immobilisée
Le rouge est le dernier
a quitter sa belle teinte
la piste s'est éteinte
la fraicheur est tombée
la fête est terminé
l'hiver est à l'orée
et viendra peindre la terre gelée
vendredi 9 septembre 2016
jeudi 8 septembre 2016
Quelque part dans la vallée pavée
mon rêve calcifié s'effrite
par le mistral éparpillé
la fumée crée se dissipe
Mon amour est resté dans l'entrée
la peinture a pali dans la chambre
par un long soupir érodé
j'ai repris mon sentier sans esclandre
Qu'en est il de la boîte enterrée
je ne sais si elle est bien étanche
qu'en est il de l'oeil acéré
du mot camouflé dans la fente
Sans faillir au serment que j'ai fait
sans manquer de courage et d'endurance
nul ne peut se parer des effets
couplés du temps
et de la distance
mon rêve calcifié s'effrite
par le mistral éparpillé
la fumée crée se dissipe
Mon amour est resté dans l'entrée
la peinture a pali dans la chambre
par un long soupir érodé
j'ai repris mon sentier sans esclandre
Qu'en est il de la boîte enterrée
je ne sais si elle est bien étanche
qu'en est il de l'oeil acéré
du mot camouflé dans la fente
Sans faillir au serment que j'ai fait
sans manquer de courage et d'endurance
nul ne peut se parer des effets
couplés du temps
et de la distance
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